Les fourmis nous sont familières : entrées (bien que non invitées !) dans nos maisons, voire héroïnes de livre (une célèbre trilogie), elles semblent jouir d’une proximité qui nous en fait connaître certains aspects. C’est leur art de vivre en société, leur capacité à communiquer, à porter des aliments bien plus lourds qu’elles, etc. Mais ce faisant, nous en occultons d’autres phénomènes, notamment leurs facultés cognitives les rendant êtres d’apprentissage, de mémoire et d’identité. Des processus valables pour les fourmis, mais aussi bien d’autres insectes sociaux.
Vidéo de 47mn (français)
Patrizia d’Ettorre est professeur d’éthologie au Laboratoire d’éthologie expérimentale et comparée de l’Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité. Elle fait également partie de l’Institut francilien d’éthologie.
Bibliographie
D’Ettorre, P., & Heinze, J., (2005) Individual recognition in ant queens. Current Biology, 15(23): 2170-2174.
Heinze, J., & d’Ettorre, P., (2009) Honest and dishonest communication in social Hymenoptera. Journal of Experimental Biology, 212(12): 1775-1779.
Holman, L., Jørgensen, C.G., Nielsen, J., & d’Ettorre, P., (2010) Identification of an ant queen pheromone regulating worker sterility. Proceedings of the Royal Society B, 277(1701): 3793-3800.
Perez, M., Giurfa, M., & d’Ettorre, P., (2015) The scent of mixtures: rules of odour processing in ants. Scientific reports, 5: 8659.
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