Parole d'experts : Benoist Schaal
Des premières géographies olfactives et sapidesL’enfance est, nous le savons, une période qui détermine pour la vie entière la trajectoire de multiples fonctions biologiques et psychologiques. Ceci est largement démontré dans le domaine de la perception et de la cognition en général, et dans celui des perceptions auditives, olfactives et gustatives en particulier. Ces deux derniers systèmes sensoriels se différencient dès la période fœtale et s’organisent dès lors en fonction du calendrier interne de maturation nerveuse et des stimulations qu’ils reçoivent de l’extérieur. Dès la vie utérine, ces deux systèmes chimiosensoriels alimentent des magasins de représentations et de souvenirs, qui serviront ensuite à orienter les choix du nouveau-né, de l’enfant, voire de l’adulte. Ce socle précocissime de la mémoire est ensuite largement enrichi et remodelé par l’expérience postnatale pour dessiner la « cartographie » chimiosensorielle qui, pour partie et pour longtemps, guidera les préférences sociales, environnementales ou alimentaires.
Vidéo de 88 mn (français)
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Parole d'experts : Roland Salesse
Sentons le goût !À partir du moment où nous savons que ce que nous appelons le « goût » d’un aliment est essentiellement une question d’odeur, plonger dans l’olfaction apparaît essentiel. Nos sens s’entremêlent et s’intriquent dans un jeu de relais biochimiques permettant le traitement des différents messages reçus, un traitement notamment cérébral. Maintes questions se posent alors pour comprendre les enjeux, le rôle et les influences de l’odorat.
Vidéo de 79 mn (français)
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Parole d'experts : Sophie Nicklaus
Du voyage alimentaire du tout-petitLes premières années de vie sont synonymes de découvertes et d’exploration : le champ sensoriel, notamment alimentaire, entre pleinement dans ce cadre. Dans ce cheminement au cours duquel les bébés passent d’un régime exclusivement lacté à des aliments divers, apprentissages essentiels et maintes évolutions ont lieu. Ceux-ci sont portés par des éléments prédisposés – biologiques –, mais également environnementaux, en particulier les interactions psychosociales. Plongée dans ce temps des expériences alimentaires précoces.
Vidéo de 49 mn (français)
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Parole d'experts : Michal Maimaran
Pervers messages alimentaires…Qui n’a jamais usé de messages louant les vertus des légumes afin que ses enfants acceptent de les goûter ? Il paraît en effet logique de penser que vanter les vertus des épinards sur la force, des carottes sur l’intelligence, etc. ne peut que les amener à en consommer. Et pourtant, ces comportements justifiés de par la volonté de donner aux petits de bonnes habitudes alimentaires s’inscrit en faux contre la réalité des choses, à savoir que ces messages sains nourrissent au contraire méfiance, voire rejet de ces aliments… Conséquences vicieuses d’intentions vertueuses.
Vidéo de 28 mn (anglais)
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Parole d'experts : Stéphane Clerget
Du bonheur dans notre assiette"Manger ne nous permet pas seulement de vivre, mais aussi de vivre heureux". En question, point une nouvelle mode alimentaire, mais une évidence actée il y a un millénaire (voire plus !) et redécouverte aujourd’hui scientifiquement. Clés ouvrant la porte à notre bien-être émotionnel et mental, les aliments méritent d’être repensés et rappropriés à l’aune de ces nouvelles recherches. À l’ordre, pas de régime miracle ni de solution magique, mais une manière renouvelée de nous alimenter pour plus de sérénité !
Vidéo de 41 mn (français)
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Parole d'experts : Stephen Cunnane
Un gourmand cerveau !Nous avons besoin de nous alimenter pour survivre… Il en va de même pour notre cerveau : sans énergie, sans carburant, celui-ci ne pourrait pas se développer correctement ni s’acquitter de ses tâches. C’est en ce sens que ce que nous mangeons importe et que les nutriments contenus dans notre alimentation se doivent de répondre aux demandes de notre cerveau. Une réalité cruciale dans les premières années de vie mais également tout au long de notre existence.
Vidéo de 55 mn (français)
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